Résolu Un weekend habituel [PV Ambrose/Xander]

Ambrose:

 Ok, cool Xander, mais je t'avais pas demandé ton prénom en retour. J'ai l'impression qu'il veut taper la discute, et moi j'ai juste envie de courir jusqu’à mon casier pour avaler un anti-douleur. J'ai l'impression que l'os de ma jambe se transforme en glace. Je pourrais obliger Kyle a s'occuper du client pendant que je vais au vestiaire... Raté, il est déjà débordé. Soupire. 

Je pose mes coudes sur le comptoir, et me rapproche de Xander comme pour l'inciter à continuer la conversation. Je m'en fout de ce qu'il dit, c'est juste une excuse pour m'appuyer contre le bar et reposer ma jambe. 

"Salut, Xander."

[Xander]

J'hausse un sourcil, en le voyant s'approcher de moi. Par réflexe je recule un peu. La distance ne me gênait en rien... Peut-être un tout petit peu, mais bon.

-Salut !

Puis finalement, je me rapproche de nouveau. Pour boire mon gin cela va de soi.  J'étais peut-être un peu trop tête en l'air pour me rendre compte que j'étais sacrément proche du barman mais.

-Dis donc Ambrose, t'as pas l'air d'adorer cet endroit.

Ambrose;

J'oublie parfois que mes gestes peuvent gêner certaines personnes. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais si proche de lui avant qu'il ne se recule légèrement. C'est pas comme si je l'avais fait exprès, je veux juste faire en sorte que ma jambe ne touche plus le sol pendant un moment. Et si je dois taper la discute en contrepartie, so be it. 

"Mmh, ça dépends des jours."

J'aimerais pouvoir vivre juste de mon activité de mercenaire, mais la concurrence est rude dans cette ville, et ça paye de moins en moins. Je me suis retrouvé a devoir travailler ici les weekend, pour pouvoir payer les factures. Je devrais entrer dans une mafia, tiens, est ce que ça rapporte? Et si je vais chez les Belluccis, est ce que j'aurais des réductions sur les anti-douleur?

[Xander]

Ça dépend des jours ? Je souffle du nez, tout sourire. Marrant, ce petit. Bon barman, c'est pas plus mal dans cette ville. C'est plutôt... Honnête ? Enfin, à moins que ce bar soit une couverture pour cacher les activités extra-légales d'un des groupes.

-C'est plutôt courageux.

Enfin, je trouvais ça courageux de choisir de ne pas devenir un malfrat dans une ville de...De malfrat justement. Mais après j'en savais rien, je ne le connaissais pas plus que ça.

Ambrose:

 "Ah! Si tu savais..."

Si être barman c'est courageux, alors je ne sais pas ce qu'il dirait si il apprenait que je suis mercenaire la semaine. Enfin, il à l'air lui même de faire un boulot pas facile, avec son apparence et ses cicatrices. 

"Tu fais quoi, toi?"

Je m'en fout hein. Je demande juste comme ça, pour faire passer le temps. Je suis pas curieux ou quoi, ok?

[Xander]

Ah ! Je le savais. Il doit forcément faire autre chose à côté pour vivre, barman ça ne paie pas assez ici. Bon, c'est plus qu'un vrai métier banal, ça se fait rare de nos jours. On fait toujours un truc à côté, pour subvenir correctement à nos besoins. Mais je ne lui reprochais rien, comment je le pourrais ?

Oof. Je lève les yeux. On est à Desmios, à peu près tout le monde est à la botte des familles, de la pègre, et ce qui ne le sont pas en pâtisse. Mais, en tant que “tueur” pour la mafia, je n'ai pas le droit de mentionner cette dernière. La loi d'Omerta vous savez. On ne voit rien, on n'entend rien, on ne sait pas. Sourd muet et aveugle.

Alors, après avoir bu quelques gorgées de mon gin, je finis par répondre.

-Je suis garde du corps.

Ambrose:

 Garde du corps? Il a la tête de l'emploi, j'avoue. Mais ça m'étonnerai que toutes ces cicatrices proviennent de là. 

Je me dandine d'un pied à l'autre, essayant de répartir mon poids équitablement sur ma jambe, car la position dans laquelle je suis ne me procure pas un confort permanent. Peut importe a quel point je prends appuie sur le bar, j'ai mal. 

[Xander]

Ouais, garde du corps. Je trouvais ça nul, on m'employait pour protéger des gosses de riches qui ne savaient rien du monde qui les entourait. Ils étaient capricieux, avaient une chance qu'ils ne mesuraient pas. Moi, je rentrais de la guerre, j'avais vu des horreurs. Alors bon.

En le regardant de plus près, je trouvais qu'il y avait quelque chose de bizarre chez ce barman. Il avait l'air de souffrir, enfin, il s'agitait beaucoup.

-Euh...Tout va bien ?

Ambrose:

 Ah, il a remarqué que quelque chose n'allait pas. En même temps, je suis vraiment nul pour cacher mes émotions. Tant pis. 

"Je reviens."

Je me décale du bar et marche en vitesse vers les vestiaires. J'en peux plus, il faut que je prenne un médoc, on s'en fout si j'abandonne mon poste 5 minutes. 

Arrivé au vestiaire, j'ouvre mon casier et fouille avec impatience dans mes affaires pour trouver la boite de médicament ainsi qu'une bouteille d'eau. Une fois mon précieux acquis, je m'empresse d'avaler l'anti-douleur. Wow, c'est pas trop tôt.

(Hey hey)

[Xander]

Après avoir passé plusieurs secondes à regarder le petit barman, ça m'a vaguement rappelé quelque chose. Les blessures de guerre. Il y en a certaines qui sont tellement graves qu'elles laissent des séquelles bien trop grande. Ou il avait une malformation de naissance peut-être ? Je me demandais, moi j'avais la chance de ne pas avoir eu ce genre de soucis. J'ai une bonne constitution.

Quand il reviendra je lui demanderai, au risque de paraître trop indiscret.