Résolu Partie 1 [Caleb/Daniel]

(Attend tu sais quoi, mdr je vais faire un truc mdrrr tu vas serrer. Je vais faire un blog avec tout pleins de persos que j'utiliserai pour des interventions comme ça. On va dire qu'elle s'appelle Carla ptdrrr)

Carla regarda de haut en bas Daniel. Elle esquissa un sourire, se leva, et toute enjouée, elle déclara  : 

-Fin de la consultation, monsieur  ! 

Elle se détacha les cheveux, reprit son sac et ses affaires.

-Je vais juste vous faire un bandage et ça ira. N'oubliez pas de bien manger. Le truc un peu chiant, c'est que vous devez éviter de prendre un bain ou une douche pendant une semaine pour éviter d'agresser la plaie. Faite des toilettes avec des gants imbibés d'eau, ou avec un jerrican rempli d'eau. Demandez à Caleb de vous aider ou...

Elle lui tendit alors son numéro. 

-À moi. Hihi. 

Elle fit un clin d'oeil. 

-C'est mon numéro personnel. Bonne continuation. 

(Ptdr mais meuf, j'avais eu une idée dans le genre. Je voulais faire un blog où j'écrivais l'évolution des relations entre deux personnages au cours d'un RP, fin, je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?)

[Daniel]

Putain, c'est bon ? Il était temps, quoique. Ce n'était pas si long, en fait. 

Ouais ouais ouais, je mangerai bien. De toute façon j'avais une bonne pour faire la bouffe maintenant, héhé. 

Je l'écoutais parler sans vraiment écouter, j'avais juste hâte qu'elle se fasse, et qu'on me foute la paix.

Lorsqu'elle m'a tendu le papier, j'ai de nouveau regarder la petite toubib. Avant de lui sourire, enjôleur. Nan, connasse. Tu peux rêver pour que je te rappelle. Mais bien tenté.

-Merci, poupée.

(VIENS LE FAIT ENSEMBLE.)

Carla sourit, lui fit un autre clin d'oeil, ferma la porte et alla vers Caleb. Elle soupira longuement avant de lâcher un rire enjôleur, 

-Il est sacrément sexy ton pote. Je lui ai donné mon numéros perso. 

Caleb leva les yeux au ciel. Il savait que Carla était séductrice, mais, sérieux. Daniel  ?  

Carla supplia Caleb de lui faire rappeler qu'elle attendrait son appel. Il le lui promit.

Il la paya, la prit dans ses bras, et elle rejoignit sa voiture. 

-Merci encore, Carla. 

Il claqua la porte d'entrée. Il alla dans sa chambre, voir Daniel. Il soupira, et se mit à rire  : 

-Ah bon sang... N'importe quoi cette situation. Tu te fais poignarder et elle, elle te passe son num. 

(Aiyah flemme :( )

[Daniel]

Lorsqu'elle est sortie, je me suis doucement relevé du lit. Pff, tu parles.

La vérité c'est que dans demain, ça aura déjà commencé à cicatriser. Après demain, ça sera plus qu'un mauvais souvenir.Les gens ne savaient pas dans quoi ils s'engageaient avec moi, sans rire. Mais il fallait sauver les apparences, n'est-ce pas ?

Alors bon, je ferai comme tel. J'enfile un tee-shirt, au moment où Caleb rentre dans la chambre. On est passé de peu.

-Je suis canon, qu'est-ce que j'y peux. 

Je déchirais le papier, avant de le jeter à la poubelle. Oui, mais non ma belle.

Je souffle, sarcastique. Avant de me tourner vers Caleb.

-Bon, c'était super sympa. Merci, je vais me coucher. 

- J'imagine que tu voulais dire "merci Caleb de m'avoir aidé".

Caleb le regarda et se gratta la tête, épuisé par tout ce qui venait de se passer. Le caractère de Daniel était insupportablement compliqué, complexe, lourd, vicieux, hautain, pompeux, merdique, et tous pleins d'adjectifs qui traversaient l'esprit du jeune homme encore un tout petit peu bouleversé. 

-Tu fais quoi, de tes journées, pour qu'on te fasse du mal comme ça, à quatre heures du matin ? Je comprends pas tout-à-fait l'utilité de ta... De ton... Ouais, de ton existence en fait. T'as un but ? Tu veux pas juste, faire abstraction à toute la merde qu'il y a à Desmios et vivre une vie calme, dégager un jour de ce trou paumé, voyager, trouver une femme, avoir des enfants, avoir un boulot ?

Il s'allongea sur son lit, et se frotta les yeux. Lui aussi devait dormir un peu.

-Daniel, tu m'en as fait baver sérieux. Mais genre, vraiment là. J'sais pas ce qu'il se passe dans ta tête pour que tu fasses tout ça, t'es un bonhomme, on est adultes, tu devrais vraiment consulter un psychologue.

Caleb se tourna vers lui et le regarda avec une certaine compassion. Il ne le prenait pas de haut, ne l'avait pas en pitié, il lui parlait comme il parlerait simplement avec une personne perdue.

-Je dis pas ça parce que je suis gentil, ou sympa, ou truc machin bidule; je n'essaye pas de m'initier dans ta vie et pour tout te dire, c'est toi qui commence un peu à me rentrer dedans. Tu perturbes mes études, Daniel. J'ai vraiment besoin de ce doctorat, tu comprends ? Il me reste sûrement six mois, tu peux me faire ce plaisir. Juste, cesse tes activités pendant ce temps. Tu pourras te casser la gueule, crever, ou crever les gens quand je partirai. Parce que, entre la police qui vient, entre tes pétages de câbles, entre tes folies nocturnes avec tes meufs et tout le merdier que tu étales et en plus de ça ton manque de respect, ça commence à faire beaucoup. Donc s'il te plaît, Daniel. Je te commande pas, c'est vraiment une faveur, j'ai nul par où aller et je dois TRA. VA. LLER. 

[Daniel]

J'allais partir, j'étais prêt à partir et à oublier tout ce qu'il venait de se passer. Puis,  il s'est remis à parler, encore.

Alors je me suis retourné, adossé contre le mur. Je l'ai écouté, me balancer tout ce qu'il avait sur le cœur. Tout le dénigrement qu'il avait envers moi, toutes ses mauvaises pensées. Haha, marrant.

J'ai pris une grande inspiration, avant de renifler, en souriant. Hmm, ouais. Ça sentait bon. L'odeur de la merde noire, des ténèbres, du sang. Je les imaginais quand il me parlait comme ça. 

J'attendais son monologue fini, avant de le regarder, en me grattant les cheveux. 

-Que veux-tu, on ne rejette pas la nature d'un-

J'ai pas fini ma phrase. D'un homme. On ne rejette pas la nature d'un homme, j'allais dire. Je n'étais pas si bien placé pour parler. Je me suis approché de lui, en levant les yeux. Je réfléchissais.

-J'aime bien toute la merde qu'il y a Desmios, comme tu dis. La vie calme, c'est pas dans mes cordes. Et je pourrais bien t'énumérer tous les beaux rêves perdus du petit Daniel mais honnêtement, on s'en fout. 

Et puis, par dessus tout, tu ne comprendrais pas, Caleb. Tu ne comprendrais tellement pas. Mais bon, j'avais pas besoin de lui dire.

Je m'assois sur le rebord du lit. 

-Mais soit, tu sais quoi ? J'ai une idée !

Je me mets alors à chercher les clés, dans mon pantalon, avant de les sortir, et de les faire cogner entre elles. Soit, pourquoi.

-L'appart. Il est à toi. Pendant six mois, je te l'offre. Tu me verras plus, tu ne m'entendras plus. Tu pourras finir ton doctorat, tout ça.

Je souris, je n'étais pas fâché. Mais il était beaucoup plus intéressant que supposé, en fait. Alors, ouais.

-Je te le laisse jusqu'à la fin de ton doctorat. Je veux bien t'accorder cette faveur, pourquoi pas.

Caleb se tut.

Il regarda les clés. Il regarda Daniel, puis les clés de nouveau, interloqué et confus. 

Sincèrement ? C'était extrêmement tentant.

Mais Caleb refuserait catégoriquement, parce que ça allait beaucoup trop loin : ce n'est pas son appartement et il avait peut-être donné l'impression à Daniel de ne pas être chez lui, quand il venait. Il eut un pincement au cœur, oui. Daniel n'était pas un enfant tendre, mais Caleb avait reçu une éducation très stricte : méchant ou pas méchant, gentil ou pas gentil, il n'était qu'un invité et n'avait pas le droit d'octroyer une quelconque liberté à Daniel. Surtout pas quand il avait la gentillesse de le laisser cohabiter avec lui.

Il ne montra pas sa mélancolie, et il ravala sa salive. En fait, il se sentit gêné par ça, cette situation. Il ne savait même plus quoi rétorquer. Il se racla la gorge, fixant toujours autant Daniel, perdu dans ses pensées.

-Non.

Il se leva, sans donner de réponses plus développées. En fait, il avait beaucoup de choses à dire, beaucoup de choses à expliquer, beaucoup de choses à comprendre, mais discuter avec Daniel était une perte de temps parce que Daniel, c'était une boucle fermée.

Daniel allait rester, et Caleb quant à lui, réfléchira sur un potentiel déménagement.

-Bonne nuit. 

Dit-il, en claquant la porte. Il laissa ainsi Daniel, dans sa chambre, la lumière allumée et le bureau en désordre. 

[Daniel]

-Oh.

Je fis la moue en entendant sa réponse. Oww, c'est pas cool ça. Mais d'un autre côté, ça montre que t'es pas con, Caleb. Mon deal il puait. De toute façon, moi complet je puais.

Finalement, je le regardais partir, sans grande détermination. Mon dieu, j'étais une calamité...J'ai sourit à cette pensée. Mouais, une vraie calamité. 

Alors, je m'allongeais en regardant le plafond. Son idée me trottait dans la tête. Une faveur, c'est ça ? Ahaha.

En sortant de la pièce, Caleb s'effondra sur le canapé. Il ne pouvait pas aller dans la chambre de Daniel, ça ne se faisait pas. Il regarda quelques instants le plafond. Il faisait déjà jours. Tout ça là, toutes ces merdes ce sont passées vite, et il était pourtant déjà dix heures du matin.

Il s'étira, et mit un réveil à midi. Il dormirait un peu au moins.

[Daniel]

Je suis resté allez, cinq dix minutes allongé sur ce lit. Ce lit qui était le mien, mais que j'avais passé à Caleb, parce qu'on cohabitait ensemble. Ouais, bah, plus pour longtemps.

Je ne sais pas pourquoi, cette idée de le laisser tranquille pendant six mois le trottait dans la tête. Mais pour sûr je reviendrai, après, et je réclamerai mon dû. Les paroles avaient toutes un sens, surtout pour moi. Il ne fallait en aucun cas les balancer à la légère. Ce serait dramatique sinon.

Du moins, quand Caleb se réveillera, je ne serai plus là.