• Résolu Partie 4 [PV Caleb // Daniel]


    Mercredi 20 Mai 2020 à 03:25
    Yayaaa

    [Daniel]

    Bien sûr que nan, c’était pas normal. De la bienveillance désintéressée ? Ahaha, quoi ? Ici, à Desmios ? Quand les poules auront des dents. Ça existait pas. Mais Caleb, il ne venait pas d’ici, il n’avait pas été éduqué de la même façon que tout le monde. Encore moins que moi. Mais s’il y a une chose que je ne supportais pas, c’était qu’on essaie de rentrer dans ma tête. Ma tête. Ahaha, c’était un endroit très sombre. 

    -Non Caleb. Tu peux pas apprendre à me connaître, et tu ne veux pas, je t’assure.

    Je me suis éloigné. Ouais, j’aurais pas dû revenir maintenant. J’aurais dû attendre qu’il s’en aille pour de bon.

    -Je suis pas fréquentable, okay ? Je ne suis pas, et je ne serai jamais socialement acceptable pour qui que ce soit. Alors n’essaie pas, de me connaître, ou je ne sais quoi parce que c’est...C’est pas normal. 

    Je me suis éloigné. J’étais crevé, je ne voulais pas me battre mais je n’arrange pas t’aiment les choses en disant ça. Alors, j’ai pointé l’argent. 

    -Garde l’argent. C’est bien que t’aies eu ton doctorat. Et si t’es pas con, tu vas pas gaspiller ton talent à Desmios

    J’ai rigolé. Ahaha, je n’étais pas encore un fils de pute. Mais je parlais comme le dernier des cons. Je suis le dernier des cons.

    -Bravo, pour ton diplôme. Tu peux le fêter avec Carla, avec qui tu veux. Parce que je suis pas quelqu’un de gentil, et t’as pas envie de me connaître. Moi j’ai pas envie de te connaitre.

    Est-ce que le lien social me fait flipper ? Oui. Est-ce que j’étais parano ? Définitivement. En tout cas, je peux pas rester ici. 

    Alors je tourne les talents, en lançant un: “Encore bravo pour ton doctorat”, et en posant les clès. Et me revoilà parti comme un voleur,

    Mercredi 20 Mai 2020 à 03:39
    Mégalo2

    -Putain alors là tu rêves. 

    Caleb s'était rapidement précipité vers la porte. Il l'avait fermé à clé, et s'était retourné face à Daniel, le regard sévère. 

    -Non mais c'est quoi ton soucis  ? Tu me baragouines quelle merde encore  ? 

    Caleb fronça les sourcils. Sa voix était sévère et rauque. Il ne haussait pas le ton, mais ça se voyait qu'il était mécontant et tout aussi fatigué que Daniel.

    -Je vais te le redire, une autre fois, une dernière fois.

    Il avança vers Daniel, se mettant face à lui. Sa grandeur imposante et la largeur de son corps jouaient un rôle dans l'aura qu'il dégageait à ce moment ;  ce pourquoi il ne prenait jamais la peine de crier. 

    -Je m'en branle, que tu sois dégueulasse, méchant, intolérant, tu fais ce que tu veux. Desmios, je vais d'ailleurs sûrement y rester. Pourquoi ?  Parce que les gamins dans le monde, ici ou là-bas, on tous le droit à une foutue éducation. 

    Caleb reprit un ton moins prononcé. Une fatigue se lisait dans son regard. 

    -Je ne te laisserai pas partir, Daniel. Et. Ouais. Si je réagis comme ça, même si tu me le dis mille fois et que je t'ai confirmé la même chose à chaque fois, j'ai mentie. Je suis peut-être inquiet pour toi. Je sais pas comment te parler, je sais pas comment communiquer, moi aussi je flippe à l'idée de te parler. Tu peux pas me faire ça à chaque fois. C'est quoi le problème, c'est moi  ?  Je suis trop présent, trop grand, trop noir, trop con ;  c'est quoi le problème ?  C'est quoi  ? 

    Mercredi 20 Mai 2020 à 04:18
    Yayaaa

    [Daniel]

    J’ai chipé en voyant Caleb s’opposer. Putain quoi encore ? Il était pas sérieux, à m’enfermer chez moi. Après, j’étais probablement celui qui était le plus en faute. Mais je ne l’admettrais jamais. 

    J’ai plongé ma tête dans mes mains, parce que tout cela me paraissait aberrant. Je n’allais pas imploser, non. J’implosais difficilement. Enfin, non. Je m’énervais facilement, mais j’implosais rarement. 

    Je souriais amèrement. Je le savais que c’était moi le con. Je créais des drames pour rien, mais là, ce mec. Tout ce qu’il dégageait, c’est tout ce que je n’avais pas, que je ne supportais pas des masses non plus. Je n’avais jamais été habitué à cette forme de respect bizarre et...Mouais.

    -Le soucis, c’est...

    C’est moi le soucis. Mais je suis un con alors je vais rejeter toute la faute sur toi frérot, désolé.

    -Toi. J’en ai rien à foutre que tu sois trop grand, trop noir, trop con. Mais ça là.

    J’ai commencé à marcher dans l’autre sens, parce que j’avais besoin de réfléchir. 

    -Je ne mérite pas, ne serait-ce qu’un quart de la façon dont tu me traites.

     J’étais un gros chien putain. C’est un traitement dont je n’ai pas l’habitude, que je ne parvenais pas à lire. Chez moi, tout ne rime qu’à la souffrance,. La souffrance que je ressens, celle que j’engendre et que je côtoie. La souffrance, la douleur c’est la seule chose de réelle que je ne connaisse. 

    -Alors, je ne sais pas si tu fais semblant, j’en sais rien et je m’en fous. Mais, c’est pas normal. 

    Pour moi. Mais c’est pas normal. Je me suis assis sur mon canapé, en essayant de garder ma colère sous contrôle.

    -T’embêtes pas avec quelqu’un comme moi. C’est tout. Je te l’ai déjà dit, tu vaux mieux que moi, t’as rien à gagner à traîner ici.

    Et tout à perdre. Je suis une vraie calamité quand on s’approche trop.

    (je vais dodo, bye !)

    Mercredi 20 Mai 2020 à 05:52
    Mégalo2

    Caleb resta devant lui, le laissant extérioriser tout ce qu'il avait à extérioriser. Il le laissa parler, taper sa crise, taper son putain de monologue à la con que Caleb avait entendu dix-mille fois.

    Le truc avec Daniel, c'est que rien n'était bien pour lui. Si on répondait de manière sympathique, on est "trop bien pour lui". Si on se met en colère, il se fout de notre gueule. Si on le prend par les sentiments, il nous traite de faible. 

     

    Avec Daniel, la seule chose qui pouvait peut-être fonctionner pour avoir ne serait-ce qu'une réaction de sa part (qui ne serait pas du foutage de gueule), c'était de le mettre en situation. De le mettre à bout. De faire pire que lui. Parce que la douleur, c'était la seule chose qu'il comprenait, c'était la seule chose qu'il vivait, la seule chose qu'il ressentait sincèrement.

    -Je sais pas ce que tu vis ni ce que tu as vécu. 

    Putain.

    -Je n'en ai aucune putain d'idée, et je suis désolé de ne pas le comprendre ou de ne pas être à la hauteur face à cette situation. Je sais pas si tu me mérites ok, mais la question n'est même pas là. Tu peux pas tout contrôler. Tu peux pas m'empêcher de... Et merde. 

    Caleb avait atteint sa limite. C'était pas Daniel le problème. Il ne savait pas pourquoi il le retenait. C'est vrai ça, s'il veut se casser, il se casse. Un juron au bout des lèvres, il mit son visage entre ses mains, et s'assit au bord de la porte d'entrée. 

    -Putain Daniel. Tu veux partir  ?  Pars. Ok, je te retiens pas. C'est vrai ça, c'est pas comme si tu avais sympathisé avec moi au départ comme un putain d'hypocrite. C'est pas comme si tu m'avais hébergé chez toi, c'est pas comme si je t'ai cherché comme un malade pendant huit mois parce que monsieur avait décidé de me laisser gérer son foyer. Tu m'as traité de bonniche alors que bordel, chez moi t'aurais été un roi. Desmios ou pas Desmios, ça concerne en rien cette ville  :  tu t'inventes des problèmes parce que t'es imbu de toi-même. Tu t'en branles en fait. Tu t'en branles de moi. Tu t'en branles de tous ceux qui veulent t'apprécier. La seule chose que tu veux, je, putain, je sais pas. J'ai toujours l'impression de parler trop avec toi. 

    Il regarda Daniel se tenir dans le canapé, tentant de se contrôler.

    Caleb était sous l'émotion. Il n'avait pas l'habitude de gérer des personnalités comme celles de Daniel. 

    Il souffla, se canalisant, épuisé. Il était fatigué. Lassé. Il en avait ras-le-cul. Il se l'avoua intérieurement, s'il réagissait comme ça, c'est parce que Daniel comptait pour lui. Oui, voilà. C'est tout.

    Il alla doucement vers lui, mit un genoux à terre, et prit ses mains collés à son visage. Daniel allait sûrement protesté face à ce mouvement tactile, mais Caleb était suffisamment fort physiquement -si ce n'était pas un peu plus que Daniel- pour retenir ses mains.

    -S'il te plaît, regarde-moi. 

    Caleb le fixa intensément. Fallait pas être diplômé en psychologie pour comprendre que Daniel allait mal.

    -S'il te plaît... Daniel. Disputons-nous, d'accord. Tu peux te mettre en colère aussi. Me frapper, me gifler, te foutre de ma gueule. Mais tu peux pas sans cesse me mentir comme tu le fais. Et tu le sais. Tu le sais, que t'es en colère. Tu le sais que t'aimerais ne pas penser être "moins meilleur" que moi ou je ne sais quelle connerie que tu répètes sans cesse.  Je sais que tu penses que je me sens supérieur à toi, et putain si tu savais comme c'est faux. On est dans le même panier  :  des poussières sur terre. Je jure sur mon honneur Daniel que je ne veux rien en échange de ta sympathie. Je ne veux rien si ce n'est que tu sois mieux dans ta peau ; parce que non, tu n'es pas bien là. Et même si tu penses le contraire, c'est une illusion, une putain d'illusion qui te rattache à une vie malsaine. Alors Daniel...

    Il serra un peu plus ses mains, les emprisonnant de tendresse. Il le regardait dans une affection presque intime, secrète. 

    -Je veux que tu restes avec moi ce soir s'il te plaît. Je partirai demain Daniel, demain. Mais Daniel. Reste. Juste, ce soir. 

     

    Mercredi 20 Mai 2020 à 16:23
    Yayaaa

    [Daniel]

    En vrai, ça me fatiguait. Je ne saurais pas l'expliquer proprement, de toute façon j'étais pas un pro en ce qui concerne la profondeur des sentiments. Je savais juste qu'étrangement, ce mec me déplaisait. Je ne pourrais probablement jamais mettre des mots correcte sur le mots exactes.

    Alors, je l'ai écouté. Non, j'ai pas de problème, je vais très bien. Et oui, lui il avait parfaitement raison. Je suis un connard imbu de moi-même qui préfère se la jouer solo d'accord et quoi ?

    J'ai froncé les sourcils en le voyant se poser devant moi, prendre mes mains dans les siennes. Uh, ça n'allait pas être possible.

    -Ne me touche pas.

    J'aime pas le contact physique. Même pendant le sexe, j'aimais pas être dorloté et câliné. C'était au dessus de mes forces. 

    Je réponds à chacune de ses énonciations, de ses constats dans ma tête. Évidemment que je suis en colère, je le suis tout le temps. Et ce n'était pas un soucis. Je vivais bien cette colère. Et j'allais très bien, aussi. J'étais juste... Comme ça. C'était ma vie, j'allais très bien.

    Je regardais dans ses yeux, colérique. Ouais, j'étais...En colère. Mais finalement j'ai soupiré. Ça m'exaspère.

    -Commence par lâcher mes mains tu veux.

    Mercredi 20 Mai 2020 à 17:19
    Mégalo2

    -Tu sais quoi. 

    Caleb lâcha ses mains, se leva soudainement, et lui donna une bonne gifle qui fit saigner la lèvre de Daniel.

    Il parla froidement, ne laissant transparaître dans sa voix pourtant aucune colère. Daniel commençait sincèrement à lui casser les couilles. 

    -On va faire un truc. Comme tu n'es qu'une sombre merde qui ne reconnaît pas la valeur des gens. 

    Il lui lança son fric, et ses clés sur le visage, blessant violemment son oeil droit.

    -Et que tu ne vis que dans la violence, viens. Viens alors. 

    Il le prit par le col, le soulevant littéralement. 

    -On va s'expliquer d'une autre manière. 

     

     

     

    Mercredi 20 Mai 2020 à 17:45
    Yayaaa

    (OCTOGONE)

    [Daniel]

    Je n'ai pas vraiment réagit, jusqu'à ce qu'il me gifle. C'était tellement violent que mon visage s'est violemment tourné suite à la puissance de ce coup. Je suis sonné, certes, mais plus choqué qu'autre chose. Ahaha, est-ce que Caleb venait de me frapper ? Ça, je ne l'ai pas vu venir.

    Je me suis relevé, la joue rouge, le goût du sang en bouche. Je grimaçais, ma joue me picotait sévère.

    -Aïe... ai-je dit, doucement.

    Et puis je regardais Caleb, qui impliquait sans réellement le faire. Il commence à me balancer des trucs, je me prends mes clés dans l'œil et défend mon visage par réflexe. Pour supporter tout le reste qu'il était en train de me balancer en pleine tête.

    Et puis il m'a soulevé. Mes pieds ne touchaient plus le sol, et moi je m'accrochais au poignet de Caleb. Je ne savais pas à quoi il pensait. Mais...Ouais. Ce caractère m'était plus familier. 

    J'ai commencé à rire, en le voyant tel qu'il était. C'était ridicule. Il a raison, je ne réagissais qu'à ça.

    -Tu veux te battre Caleb ?

    Okay. Très bien. Au moins, ça je connaissais. Alors j'ai réagi, en lui donnant un, deux trois coup de genoux dans les côtes jusqu'à ce qu'il me lâche, en fait.

    J'étais tombé au sol, et je commçais par m'éloigner de lui. Mon col était tout défroissé, et moi je faisais les cents pas dans le salon, pour de nouveau rire.

    Et puis je m'arrête, droit devant Caleb, en souriant.

    -Alors vas-y. Affronte-moi.

    Mercredi 20 Mai 2020 à 17:59
    Mégalo2

    -Aucun problème, Ô Grand Daniel. 

    Caleb, au sol, prit l'initiative d'heurter les chevilles de Daniel par un coup de bras, le faisant tomber au sol. Il se releva rapidement, constatant la douleur au niveaux des côtes, mais bon. Physiquement, Caleb n'avait rien à envier à personne. Il pouvait encaisser les quelques coups de Daniel, il était quand même boxeur poid lourd. Le truc qui handicapait cependant Caleb, c'était la vitesse. Alors, il eut une idée.

    Il prit une nouvelles fois Daniel par le col, l'allongeant sur le canapé, tenant fermement ses poignets, sans pour autant lui faire mal. Il se posa sur lui, empêchant toute possibilité à Daniel de bouger ses jambes. 

    Il n'avait pas l'intention de faire énormément de mal à Daniel. Mais il voulait une dernière fois lui faire comprendre tout ce qu'il avait enduré à cause de lui. Alors, il lui donna un coup de tête. Pas extrêmement fort, mais de quoi l'étourdir. 

    Le visage proche de celui de Daniel, il prit les deux poignets d'une main et releva son visage à l'aide de l'autre, compressant ses joues. 

    -Calme-toi. Calme-toi. Y'a rien de drôle. Si je dois te faire ce que j'ai fait à mon petit frère, crois-moi que c'est dans mes cordes. Ta trans diabolique, ton rire face à la haine, c'est juste une discordance psychique. Tu vas mal finir Daniel. Et je serai la petite bonniche qui te collera au cul jusqu'à ce que tu changes. Et c'est pas ton petit mètre soixante-dix et tes soixante-dix petits kilos qui vont faire quelque chose face à moi.

    Il compressa encore plus son visage, regardant Daniel de manière protectrice et sévère, l'empêchant de faire un quelconque geste brusque. 

    -Tu vas arrêter ça, Daniel. 

    Mercredi 20 Mai 2020 à 18:31
    Yayaaa

    [Daniel]

    Je n'avais pas eu le temps de réagir avant que Caleb ne me fasse de nouveau au sol. Cependant, ce que j'avais pour moi c'est que j'avais un bon temps de réaction, et de bons réflexes aussi. 

    En esquivant le coup qu'il s'apprêtait à me lancer, j'ai glissé, et je suis tombé sur le canapé. J'ai grimacé, c'était un mauvais coup, qui pouvait m'handicaper si je ne réagissais pas tout de suite.

    Alors j'ai voulu prend mon cran d'arrêt, dans la poche de mon jean. Ouais, j'étais prêt à le planter, Caleb ou pas. Ça montrait le peu d'estime que j'avais envers moi, les autres. J'avais beau avoir accueilli Caleb pendant des mois, je suis prêt à le planter tout de suite sans avoir aucun remords. Du moins c'est ce que je pensais.

    Mais il a réagi plus vite, en saisissant mes poignets. Le cran d'arrêt est tombé au sol. C'est bon, je suis fait comme un rat. Il pouvait bien me tuer, maintenant. Rien ne l'en empêchait. Et moi, je m'en moquais ça m'indifférait pas plus que cela. Est-ce qu'il allait le faire ?

    Alors je le regarde, je le défie du regard. Vas-y Caleb. Frappe-moi. Parce que si j'en ai l'occasion je ne me gênerait pas.

    -Vas-y. Bats-toi.

    Je lui répétais de se battre, de me défier, jusqu'à ce qu'il réagisse, en me donnant un coup de boule. Ma tête est tombée en arrière, contre le fauteuil. Ouais, ça, ça faisait mal. J'étais étourdi, et du sang coulait de mon nez. Encore, le goût du sang. Et pourtant, ça me faisait rire.

    Une fois son monologue fini, je l'ai regardé dans les yeux, en souriant.

    -Je suis un mec brisé, Caleb. Et donc, j'en ai rien à foutre. J'arrêterai rien.

    J'ai marqué une pause, puis j'ai regardé ailleurs. J'étais un peu triste, au fond. Je ne savais pas d'où ça venait. Mais ça partira, ça finit toujours par partir.

    -Ça sert à rien de vouloir sauver des gens qui ne veulent pas être sauvé.

    Mercredi 20 Mai 2020 à 18:47
    Mégalo2

    -Tu veux être sauvé.

    Le souffle de Caleb se mélangeait avec le souffle de Daniel, les visages proches l'un à l'autre.

    -T'es sûrement brisé et je le vois. 

    Sa main traversa longuement son corps entier ; glissant ses doigts sur son torse, son ventre, et la courbure de sa cuisse, entrant alors sa main soudainement dans la poche de Daniel, jetant le couteau loin vers la cuisine. 

    Caleb eut un pincement au coeur. Daniel était prêt à le planter. Il ne lui en voulait pas, mais il était juste... Heurté. Blessé. Cependant, il ne lui en tiendrait pas rigueur, c'était pas le moment de penser à lui et à ses états d'âme. Il fallait aider Daniel. Et il le ferait. 

    Il compressa un peu plus ses joues, l'empêchant de sourire. 

    -Je n'aime pas voir les gens pleurer, mais alors vraiment pas. Mais ton sourire, il est juste le reflet de toute ta haine et de tout ton désespoir. 

    Caleb lâcha son visage, sans pour autant lâcher ses poignets. 

    -Moi, je veux être ton ami. En fait, tu l'es. Tu l'es, que tu le veuilles ou non. 

    Il lui dégagea quelques mèches de cheveux qui cachaient son regard meurtri. 

    - Parle-moi, Daniel. 




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