• Partie 7 [Caleb X Daniel]


    Mardi 16 Juin 2020 à 03:13
    Mégalo2

    (Je vais me coucher, bonne nuit !)

    [Caleb]

    -Je ne sais rien de tout ça, je l'admets. 

    Je regarde le sol, priant pour que tout s'arrange. Pour qu'il puisse trouver un bonheur, un quelconque bonheur sur cette planète.

    -Je ne sais rien de tout ce que tu as vécu. Je suis tranquille, de mon côté. 

    Je le regarde. Son état me rend triste. Mais il me fait fondre aussi. Daniel, je l'aimais pour ce courage. Ce courage si bouleversant.

    -Le problème, c'est que visiblement, tu as vécu des expériences qui font que... Tu es "immortel". Je pense justement qu'il y a une solution, pour que tu meurs un jour. Alors, oui, je parle de ça de manière laxiste et contrôlée, parce que je pense que la mort est la solution à bien des problèmes : lorsque tu sais que tu vas mourir, tu te prépares à vivre certaines choses plus ou moins stimulantes dans ta vie, et si possible positives. 

    Je me gratte la tête. Même moi, va falloir que je suive mon propre fil conducteur, parce que ça devient chaud.

    -Daniel. Cela fait six ans, bientôt sept, que je te côtoie quotidiennement. J'ai pas vécu des trucs faciles avec toi, j'ai pas cherché au début à te comprendre, et je m'en excuse encore. Aujourd'hui, je pense avoir compris la part de mystère; et avoir trouvé le puzzle manquant dans tout ce bordel. Je crois qu'il faut trouver une solution déjà à ce truc qui fais que tu es immortel. Va falloir trouver une solution, pour qu'un jour, tu pars. Parce que l'idée même que tu vives une éternité dans ce malheur, c'est inconcevable. Vraiment. La tristesse elle-même ne sera qu'une partie de plaisir à côté de ce que tu seras. Mourir un jour, c'est savoir profiter de ta vie.

    Woah, même moi, je suais à grosses goûtes en disant ça. Mais il fallait parler de ça, de sa mort. Je pense sincèrement que c'est la cœur même du problème.

    -Concernant ton malaise en société, il est dû à plusieurs facteurs : déjà, tu as oublié tout ce qui te concerne lorsque tu étais enfant, ça veut dire que les expériences et les traumas que tu as vécu font encore leurs effets  sans pour autant que tu comprennes d'où viennent leur nature, leurs racines, de une. De deux : tu es dans un milieu peu propice, voir carrément hostile face au bon développement de ta sensibilité. Humainement, tu te dois d'être sensible. Quand j'emploie ce terme, j'entends par là être réceptif à tout type de comportement, qu'il soit lié à l'empathie ou à l'antipathie. De trois, TU NE FAIS PAS D'EFFORTS. Dans le sens où, tu as le syndrome de l'artiste (hihi), c'est-à-dire que tu te convoites à l'idée que tout est déjà mal, donc autant continuer dans la lancée, mais voilà ce que ça fait : un Daniel qui boit des litres d'alcool, désespéré, et dépressif. C'est vraiment pas une bonne chose, ni pour toi, ni pour personne.

    Maintenant que tout lui a été expliqué, il fallait trouver des solutions, et monsieur Darhk avait intérêt à m'écouter.

    -Puisque tout est plus clair pour toi, que tu as désormais les réponses sur ton passé, il va falloir "réparer" plusieurs choses. Et JE dirigerai personnellement ta progression. De toutes manières, tu ne m'as pas demandé de l'aide pour rien, hein ?

    Je lui tiens la main. Ce que je compte dire peut être très dur, donc je préfère le garder contre moi.

    -Première règle : cesser de croire que tu es un fardeau pour quiconque. Parce qu'on s'en branle des autres, en fait, pour l'instant. Là, il s'agit de toi, et vouloir te faire aider déjà, c'est l'avancée la plus noble que t'es pu faire. Deuxième règle : tenter de sortir de cette vie macabre. Parce que Daniel, je compte bien te prendre avec moi et nous nous casserons de Desmios. Tu prends qui tu veux avec toi, mais hors de question que tu vives dans cette ville de cinglés. Tu ramènes Leland avec toi si tu veux, t'façon, je compte le forcer à se casser aussi. Si ça peut te rassurer, je ferai en sorte que vous vous en sortiez. Vous pouvez travailler pour moi, ça ne me dérange pas. Mais il est vraiment HORS DE QUESTION que tu restes encore... Aller, un an ici. Hors.de.question. Troisième règle : mourir un jour. Si tu "renais" à chaque fois, c'est parce que ton corps reste intact, et il faudrait le... Le neutraliser, le réduire en cendre. Littéralement. Je pense qu'il faudra songer un jour à mourir. Le suicide n'est pas une solution dans le sens où, c'est s'auto-accompagner dans la mort, et la mort, généralement, ça fait peur. 

    Je prends ses mains. Parce que, je ne sais pas s'il pourra réellement écouter ça sans être... Triste. Ou me prendre pour un psychopathe. C'est un côté de moi que j'ai jamais montré, d'ailleurs, à part à mon frère je crois. J'espère de tout mon coeur que ma façon de concevoir les choses l'aidera davantage : 

    -Je pense qu'un jour, lorsque tu seras prêt, lorsque tu auras bien vécu, lorsque tu seras sage et heureux, il faudra trouver une solution pour que tu puisses dire adieu à cette terre. Je... Ahaha, tu vas me prendre pour un fou. Tu connais, Épicure ? C'était un philosophe handicapté, mais vraiment de partout, qui n'avait peur de rien, ni de Dieu, ni de la mort, malgré son immobilité. Surtout pas de la mort. Il disait que la mort, c'est l'aboutissement des molécules, voilà tout. Et, je pense exactement comme lui, sauf que nos âmes iront après dans un paradis prospère. Alors, si je te parle aussi facilement de la mort, c'est pas parce que je suis un taré, pas parce que je suis un fou, mais parce que je suis épicurien, et que je connais la valeur de la vie. C'est d'ailleurs ce qui est bien, dans cette histoire, puisque grâce à ça; grâce à ma vie bien plus tranquille que la tienne, je peux peut-être t'aider à comprendre le bonheur. Un homme malheureux n'aurait pas réellement réussi. Mais... Bref,  si un jour, tu veux partir, que tu te sens prêt, dis-moi. Je t'aiderai à en finir. Et je t'accompagnerai, tu ne seras pas seul, tu as ma parole. 

    Je pense quelques secondes à Diane qui m'en voudra pour toujours, pour cette trahison. A Or qui ne voudra plus de mon amitié. Carla continuera sans doute à me parler, mais elle ne voudra plus de moi aussi je suppose.

     -Daniel. Accepte mon aide, pitié.

    J'attrape son visage, je colle mon front contre le sien. Je suis à bout de tout, à bout de vie, à bout d'amour, je serai capable de tuer pour Daniel, je serai capable de me tuer pour lui. Je serai capable de tout pour cette oeuvre d'art si magnifique et si pure. Vraiment. Mon regard croise directement le sien. Son souffle caresse mes lèvres, et je me retiens de tout mon être de ne pas l'embrasser. Parce que je sais qu'il ne voudra pas. Mais juste ça, ça me suffit.

    -Si tu savais comme je t'aime, Daniel. Je n'ai rien, sans toi. Je n'ai rien, et tu es mon tout; je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je n'ai ni besoin de ton corps et de ton charnel, juste ta voix et ton bonheur me combleraient. Laisse-moi t'aider Daniel, c'est le seul remerciement que je veux. Le seul.

    Mes joues deviennent plus rouges, mon regard plus érotisé et plus intime j'imagine; parce que lorsque je croise Daniel, c'est le seul point que j'admire.

    -Je suis follement amoureux de toi. Fais moi confiance. Pour toujours. Et je le jure au nom de mon propre Dieu que tu ne regretteras pas, mon Daniel.

     

    Mardi 16 Juin 2020 à 15:41
    Yayaaa

    [Daniel]

    Normal qu'il ne sache pas, ahaha. Mais voilà, s'il ne savait pas, il ne pouvait pas réellement comprendre la totalité de mon problème. Et je ne sais pas comment je peux surpasser ça. J'aimerais bien avoir des problèmes normaux: du loyer en retard, un soucis de vie sentimentale, j'sais pas. Mais non, moi j'avais un soucis de mort.

    J'ai pas peur de mourir, j'ai surtout peur de vivre, là maintenant. Mais je n'en dis rien. Qu'est-ce que je peux dire aussi ? Je ne peux pas paraître plus faible que je le suis déjà, c'est juste pas possible.

    De quoi j'ai l'air sans rire ? Je suis pitoyable là. Je ne sais pas si j'apprécie  ce qu'il me dit. Mais, il y avait quelqu'un pour me le dire au moins. Je pourrais très bien traverser ça tout seul, auquel cas ce ne serait pas joli. Mais quelques fois, c'était plus simple de s'en sortir à deux, plutôt que tout seul. Hmm...

    La façon dont il me regarde est effrayante. Il me dévorait du regard, j'avais peur que je finisse par me perdre à force. Je ne suis pas le genre de personne à me perdre dans le regard d'une personne. 

    Je ne suis pas ivre, autrement je l'aurais embrassé. C'est plus facile sous l'alcool. Plus excusable.

    "-Je ne mérite pas tout ce que tu dis."

    Mardi 16 Juin 2020 à 16:02
    Mégalo2

    [Caleb]

    - Moi je pense que tu mérites tout ce que je te dis. 

    Je ne le lâchais pas des yeux. 

    - Je te promets que tout ça, là, ça reste entre nous. Tout ce que tu me dis, tout ce que tu vis, tout ce que tu me fais ;  tout ça... Ça restera entre nous. 

    J'insistais bien pour le "ça restera entre nous". Quoi qu'il arrive, jamais je ne blesserai sa fierté (mal placée mais soit).

     

    Je caresse ses joues encore et toujours. Je suis content qu'il ne me fuit pas. Habituellement, il m'aurait repoussé. Y'a eu un grand pas, là, entre nous. Il faut juste maintenant... Casser ce mur de fierté inutile. 

    - Je t'aime fort. 

    Mardi 16 Juin 2020 à 17:24
    Yayaaa

    [Daniel]

    Je l'ai regardé longuement, avant de regarder ailleurs. C'est bizarre, de se dire que cette personne m'aimait sincèrement, de tout son coeur, de façon pure. Je ne sais pas à quoi Caleb pense, il avait l'air calme. Moi c'était le bordel intégrale.

    Je le laissais faire, sans rien dire, sans le repousser. En fait, j'avais pas envie. Mon conflit intérieur ne cessait pas. J'avais envie de dire à Caleb que je voulais qu'il parte, qu'il aille faire tout ce qu'il me disait à l'instant. Mais, je voudrais bien qu'il reste auss ,même si ce n'est que pour faire part de présence. 

    Mais j'étais fatigué, maintenant. Je prends ses mains et les repose doucement. Je ne sais pas quoi faire de tout ce que je ressens.

    "-...Tu devrais rentrer. T'inquiète, ça va aller."

    Mardi 16 Juin 2020 à 17:43
    Mégalo2

    [Caleb]

    - Tu veux que je reste, toi, ou tu veux que je parte  ? 

    Daniel, je ne sais pas si tu me demandes un truc qui va contre ta volonté. Mais sincèrement, tu devrais être sincère avec moi.

    Je lui souris. Je ne veux pas qu'il reste seul, là, maintenant. 

    -Dis moi la vérité. Sois sincère avec moi et toi-même. Toi, tu veux quoi  ? 

    Mardi 16 Juin 2020 à 18:08
    Yayaaa

    [Daniel]

    "-Je veux que tu vives ta vie."

    J'ai grimacé. Ça me faisait bizarre de dire ça à voix haute, et de le penser aussi. En fait, j'ai trop longtemps pris Caleb pour ma bonniche, donc ça suffit. Il ne me devait rien, voilà tout. 

    Je mérite rien de son amitié.

    Hmm, je ne voulais pas lui parler de la nana d'hier. Il vivait bien sa vie jusqu'à hier, elle avait l'air d'être bien, en plus. Non, j'en sais strictement rien. Mais elle pouvait pas être pire que moi, en ami. En ami.

    Je devais me débrouiller tout seul, pour essayer de ramasser les pots cassés. 

    "-Je suis fatigué, je vais dormir."

    J'avais la voix super faible. Putain, je déteste cette sensation de faiblesse et de mal-être. 

    Je me frotte l'oeil. Ouah.

    "-Rentre chez toi, Caleb. Je t'appelle demain okay ? Je vais bien, j'ai juste besoin de temps."

     

     

    Mardi 16 Juin 2020 à 18:50
    Mégalo2

    [Caleb]

    - Écoute.

    Je me lève soudainement. Je le regarde, froidement. J'en avais un peu marre qu'il change de comportement et décide de ce que je dois faire.

    -Hier, tu m'as demandé de l'aide. Égoïstement, pendant que je passais une bonne soirée. Il est hors de question que tu prennes mon acquitement comme une faiblesse. Que tu décides de ce que je dois faire quand toi tu le veux. Il est hors de question que je subisse le même comportement d'il y a deux mois. 

    Je reste ferme.

    -Donc maintenant, c'est soit tout, soit rien. Hier, je te l'ai dit  :  c'est soit tu me fais confiance, soit je me casse. Tu viens, tu demandes quelque chose et quand tu es faible, tu me demandes de partir  ? 

    Mon rire est sarcastique et nerveux.

    -Non mais ow. Je suis pas un jouet Daniel. Donc ras le cul de ton comportement. Je suis toujours là à me confier comme de la merde. Tu peux arrêter maintenant  ? 

    Mardi 16 Juin 2020 à 19:34
    Yayaaa

    [Daniel]

    "-T'étais avec elle, hier."

    J'ai vraiment rien dit de plus. Putain, qu'est-ce que je fous ? Ferme ta gueule Daniel non, t'es en train de dire de la grosse merde.

    J'ai vraiment fermé ma grosse gueule pendant vingts bonnes secondes. Je ne sais pas trop ce que je cherchais à dire, mais ça ne me plaît pas. J'ai passé ma main dans mes cheveux.

    "-Je...Ne sais pas faire autrement. T'as raison, je suis égoïste. Et...Je l'ai vu hier. Quand t'étais...Quand t'étais avec elle."

    Parce que t'avais l'air heureux, et que je t'ai jamais vu comme ça. Et que oui, putain, je le mérite pas. Peu importe ce que tu en penses Caleb.

    "-Alors, si je te demande de partir, c'est pas juste parce que je suis faible. Je suis sincère, je veux que tu vives ta vie."

    Je me suis relevé aussi, en m'éloignant un peu de lui.

    "-T'es heureux, je l'ai vu. Et tant mieux. Donc oui, je ne veux pas que tu me fasses passer en premier plan dans ta vie. Pas après que je t'ai vu aussi...Serein."

    J'ai soupiré. Okay, je vais dire quelque chose que je ne répéterai pas.

    "-Je te fais confiance."

    J'ai rien dit. Et j'ai explosé de rire. On peut facilement croire que je suis en train de me foutre de sa gueule, pas du tout. J'étais frustré de m'être confié à quelqu'un, d'avoir dit ça. Et puis, faites le calcul, je stresse à mort, je viens d'apprendre que je suis un monstre et là je suis en train de parler d'un truc que mon dieu j'aurais jamais dit.

    "-Wow...Tu sais ce que ça me ça coûte de dire ça à voix haute ? C'est super flippant, la vache..."

    J'ai recommencé à rigoler un peu. Okay, il va se sentir vexé et se barrer. Je suis foutu.

     

    Mardi 16 Juin 2020 à 20:05
    Mégalo2

    [Caleb]

    J'en peux plus.

     

    Je m'approche de lui, levant son visage, et je l'embrasse. Lentement. Passionnément. Ouais, hier, j'ai embrassé Diane. Ouais, elle m'a rendu heureuse des jours et des jours. Mais Daniel, si je suis capable de passer aussi rapidement à autre chose pour en plus revenir vers toi, c'est pas pour rien. 

    Je l'embrasse, le prenant légèrement par la taille. Je pose une main sur le creux de son dos, oui. Sur son dos. Il me fait confiance. C'est ce qu'il a dit. Et je l'aime, son dos. Je l'aime, sa cicatrice. Je l'aime, son histoire.

    Je romps le baiser. Je le regarde, souriant. 

     

    -Ouais. Hier, j'étais avec elle. J'étais même avec Diane pendant un mois, si tu veux tout savoir. Je l'ai embrassé. Et j'ai essayé de t'oublier aussi. Mais pourquoi  ?  Parce que tu ne voulais jamais de moi Daniel. Jamais. Tu ne voulais ni de ma confiance, ni de mon amour, ni de mon amitié ;  et je ne voulais pas te blesser.

    Je l'embrasse doucement sur le cou. 

     

    - J'ai donc l'air si malheureux, là  ? 

     

     

    Mardi 16 Juin 2020 à 20:32
    Yayaaa

    [Daniel]

    J'étais en stress, vraiment. Ce que j'ai dit, ce n'est pas mon genre, je ne suis même pas sûr de comprendre ce que je voulais dire. Ça n'avait aucun sens, j'étais complètement con sans déconner. 

    Je soupire un bon coup, pour calmer le fou rire que je viens d'avoir. C'était un immense coup de pression, sans rire. Et lui qui ne réagit pas, qui ne dit rien. Ça me donne envie d'exploser de rire, encore.  J'ai envie d'exploser, là.

    Et ensuite, tout s'est enchaîné très vite, jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Attends quoi. Oh merde. Merde merde merde. Tout est au ralenti, j'ai du mal à saisir. Caleb, wow. J'étais tellement perdu, qu'extérieurement je n'ai pas su comment réagir. Son visage était sur le mien, et nos respirations s'entrechoquaient sans mal. Il était en train de m'embrasser. Et moi, j'étais là, les yeux ronds, à ne pas réagir. 

    Par contre dans mon cerveau c'est le bordel. Bordel, je suis super rouge. Je suis on fire en fait. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire non plus. Je regarde juste Caleb, avec les yeux d'un poisson. En bégayant. Attends, je suis en train de bégayer là ? 

    "-C-Caleb..."

    Non mais, c'est pas un plan cul qui vient de m'embrasser. C'est Caleb. CALEB. VIENT. DE ME ROULER. UNE PELLE. Pourquoi je fais la différence ?

    Je secoue la tête à tout ce qu'il me dit. Wow wow quoi ?

    "-Pourquoi tu me dis tout ça ?"

    Ouah Caleb part en vrille je crois. Je réagis pas tout de suite, mais je finis par reculer un peu. Je suis. Super gêné.

    "-Tu sais que l'amour que tu me portes, c'est super dangereux ? Mais bien sûr que tu le sais...Wow..." 




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